Cartographier l’inconnu : l’IA à la découverte des oceans
Révéler les secrets de nos fonds marins grâce à l’intelligence artificielle
L’intelligence artificielle au service des océans
Et si l’IA pouvait nous aider à mieux comprendre… ce qu’on ne voit pas ?
C’est l’ambition du programme Seabed 2030, un projet mondial mené par la Nippon Foundation et GEBCO : cartographier l’ensemble des fonds marins d’ici la fin de la décennie. Un défi immense quand on sait qu’en 2024, seuls 26 % des océans sont précisément cartographiés.
Pour accélérer cette mission, Seabed 2030 s’appuie désormais sur SeaDeep, une startup née à l’université de Tufts, qui développe une plateforme d’exploration océanique alimentée par l’IA.
Une IA taillée pour les abysses
Contrairement aux terres émergées, les profondeurs marines sont difficiles d’accès, faiblement éclairées, instables, et complexes à explorer. SeaDeep combine plusieurs briques technologiques :
Des capteurs multispectraux capables de capter des données malgré les conditions extrêmes,
Des robots sous-marins autonomes qui positionnent les capteurs au bon endroit,
Des modèles d’IA qui analysent les signaux récoltés et les transforment en cartes, en alertes ou en recommandations.
Pourquoi c’est important
Connaître le relief des fonds marins ne sert pas uniquement aux géologues : c’est une clé de lecture stratégique pour :
Améliorer les modèles climatiques et les prévisions météo extrêmes (tsunamis, cyclones),
Optimiser les routes de câbles et pipelines sous-marins,
Suivre l’impact du réchauffement climatique sur les courants,
Et mieux protéger les ressources marines pour les générations futures.
Comme le rappelle Seabed 2030, comprendre le plancher océanique est fondamental pour gérer les écosystèmes et garantir la sécurité des zones côtières.
L’IA, ce n’est pas seulement des chatbots ou des agents conversationnels. C’est aussi un puissant outil de découverte, au service de la planète.
Chez aiko, on aime quand la tech prend le large 🌐🌊
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